Electricity Comes to Rawdon

In 1912 the Laurentian Electric Company dammed the Oureau River just above Magnan’s Mill  to provide electricity to the village and surrounding municipalities. 

The Rawdon Hydro Dam was the 3rd smallest Laurentian Power Co. power station.

Charles Park was the 1st operator.

For many years electrical service was limited to the village. The Golf Club, across Rawdon Lake was powerless.  

  Lionel Pontbriand’s garage was the first business in Rawdon to be wired for electricity.

This photo taken about 1916 has an electric pole with a wire curling down to the garage.

1924 street lights were installed on Queen Street between the city hall and 9th Ave. at a cost of $194.00

Electricity in the Home

Electrification in the home was not easily accepted.

Having lived and managed without power for many years there was a definite reluctance to accept this new concept of electricity in their home or business.      

Very few lights or outlets were installed in a house.

Many, suspicious of the safety and the cost, preferred to retain  old ways.

This lady is right up with the times doing her washing in a tub with ear plugs delivering a radio program!

This lady is using an electric light while using her pedal sewing machine.

Well into the 1940’s there were still enough ice boxes and wood or coal stoves in kitchens, to require a daily delivery service. 

Having been closed for several years the power plant was modernized and re-opened.

The new 3.4 megawatt power plant was inaugurated by Mr. Guy Saint-Pierre, president of the SNC-Lavalin group, the firm that carried out the works from 1985-86 and was entrusted with the administration of the power plant in 1991.

The writer Mia Riddez-Morisset, President of the “SOS Pontbriand” committee, had the honor of cutting the traditional ribbon. 

Unfortunately the plan did not work out well and the power station was quietly abandoned.

En 1912 la Laurentian Electric Company a construit un barrage sur la rivière Ouareau, juste en amont du moulin Magnan, afin de fournir de l’électricité au village et aux municipalités environnantes.

Le barrage hydroélectrique de Rawdon était le troisième plus petit barrage de Laurentian Power Cie.

Charles Park a été le premier gérant.

Pendant de nombreuses années, le réseau de distribution électrique ne desservait que le village. Le club de golf, de l’autre côté du lac Rawdon, n’avait pas d’électricité.  

Le garage de Lionel Pontbriand fut le premier établissement commercial à être alimenté en électricité.

Enfin, le 17 juin 1920, le conseil du village a voté en faveur de l’installation de dix-sept lampes de 40 watts devant les commerces de la rue Queen.

Cette carte postale a été teintée à la main, une nouvelle technique très à la mode à l’époque.

L’électricité dans les foyers

L’électrification résidentielle n’a pas été acceptée facilement.

Après s’être débrouillés sans électricité pendant de nombreuses années, les gens éprouvaient une réticence certaine à laisser entrer ce nouveau concept dans leur maison ou leur entreprise.

Au début, seules quelques lampes ou prises électriques pouvaient être installées dans les maisons. 

Les appareils électriques étaient rares, en raison de leur coût et du fait que les gens étaient satisfaits de la manière habituelle dont les choses se faisaient.

Cette dame est tout à fait dans l’air du temps : elle fait sa lessive dans une cuve et porte des écouteurs qui transmettent une émission diffusée à la radio !

Cette dame utilise une lampe électrique tout en se servant de sa machine à coudre à pédale.

Jusque tard dans les années 1940, il y avait encore beaucoup de glacières et de poêles à bois ou à charbon dans les cuisines, suffisamment pour nécessiter un service de livraison quotidien. 

Traduction : Michel Léonard

Merçi, Michel!

Après avoir été fermée pendant plusieurs années, la centrale a été modernisée et rouverte.

La nouvelle centrale de 3,4 mégawatts a été inaugurée par M. Guy Saint-Pierre, président du groupe SNC-Lavalin, entreprise qui a réalisé les travaux de 1985 à 1986 et qui s’est vu confier l’administration de la centrale en 1991.

L’écrivain Mia Riddez-Morisset, présidente du comité “SOS Pontbriand”, a eu l’honneur de couper le traditionnel ruban. 

Malheureusement, le plan n’a pas bien fonctionné et la centrale a été discrètement abandonnée.