The Fall of 1952

The fall of 1952 brought renewed pressure by the municipal council to have the new bridge built in Terrebonne. This had been promised during the recent provincial election campaign and the elected officials of Montcalm County, as Rousseau was then known, united to remind the government of its promise.

The village council voted to purchase a dump truck to be used for opening and repairing the roads as well as for the  garbage pick-up. Obviously the trend was reversed at this time. The idea was to provide municipal services rather than contracting them out as is more often the case today.

In the township things were changing, as well. A resolution was passed requesting jurisdiction over their own roads.

The tax system was also adjusted to make the cost of maintaining the roads and bridges more equitable. Rather than each range being assessed individually, a uniform cost was spread out over the whole township. An $0.50 increase was added to the basic $0.50 tax bringing the total up to $1.20 (today the rate is $1.37).

I might mention a few more businesses in Rawdon in 1952.

Mr Pichette had the bakery on Queen Street between 5th and 6th Avenue.

Does anyone remember where “Restaurant Chez Antoinette” was?

The 1st barbecue in Rawdon was Kenny’s Barbecue on the corner of 12th and Queen was a very popular spot. Trying to find a seat in there at midnight on Saturday was challenge!

Incidentally, Kenny’s Barbecue took its name from the original owner, Kenny Tatem.

Kenny Tatem Playing at the Rawdon Inn Kenny Tatem au Rawdon Inn

Kenny was very well known in Rawdon being the band leader at the Rawdon Inn. He played a mean trombone and could make those drums roll.

His son, Kenny, followed in his footsteps, not in Rawdon, but had a band on the West Island called The Three Little Pigs. 

The last time I remember The Three Little Pigs being in Rawdon was when they played at the Riviera Hotel in the 1970’s. Has anyone got an update on Young Kenny ? 

There was also the Corona Restaurant on what is today the 125 & 348. This corner is still known today as ‘the Corona’. 

Who, among those who were teen agers at he time, can forget Peter Mailhot’s chip stand near the beach? Were there ever such good French Fries? 

Peter was well known for his skiing talent. During the winter he worked and competed on the ski hills in the Laurentians, during the summer months he operated his chip stand. 

This was the place for both local youth and the ‘city kids’ as they were known, to hang out. Many an adventure and  romance were kindled on the gallery at Pete’s. 

Down at the other end of town the ‘Square Circle’ did likewise for the young. For many years it drew the young ones in particular for fries and pop or an ice cream cone, especially if you had $.25 for a double, or maybe a fudgesicle.  

There was a small seating area  inside with a juke box. The floor was well worn by baby doll shoes stepping to the latest rock and roll hits. 

In the fall these last two places were shuttered for the winter much to the dismay of their patrons. But then, they were back in school and were not usually allowed out on weeknights.

On the corner of Queen and 4th Avenue Pierre Gariepy, besides offering electrical services, had a large window displaying not only electric lights but fine china and delicate ornaments. Many a window shopper stopped to look in.

Rochon and Seguin had a ladies’ wear store on Queen just north of the Rawdon Inn. It was a large store for Rawdon and the choice seemed endless.

It had been a busy season for contractors and Cham Marchand felt obliged to put a large notice in the Rawdon Bulletin apologizing for not being able to oblige all his customers.

Rogers Plastics was advertising their latest product, a new Lustrex Plastic dustpan molded in “smart kitchen colors’’. Notice the spelling of ‘colour’, after all, Arnoldware Rogers was an American  company.

At the end of August the Masonville and Morindale community club elected their new officers for the coming year. This was the beginning of their 4th year and 53 years later they were still going strong with their annual regatta and bingo nights being held every summer. 

At the end of September, the Legion held its annual Maple Leaf Ball in the Rawdon Inn. The Lounge was decorated with maple leaves in all their colours as well as cut outs of the other Canadian symbol, the beaver. Part of the proceeds from this event were donated to the project to put a lighted cross on the mountain at he top of Queen Street. The cross still stands but vandals made it impossible to keep it lighted.

The annual Thanksgiving Supper and Dance was held in the Anglican hall with hungry diners lining up to take their place at the table. A lively barn dance following the meal to work off the calories. 

In November the Legion held its annual Remembrance Day  Parade and Ceremony just as they continue to do so today.  

Also in early November the Mount Loyal community held its very popular  annual dinner and dance in the Anglican Hall in the village. A last hurrah before the Christmas season.

À l’automne 1952, le conseil municipal exerce de nouvelles pressions pour que le nouveau pont soit construit à Terrebonne. Cette promesse a été faite lors de la dernière campagne électorale provinciale et les élus du comté de Montcalm, comme on appelait Rousseau à l’époque, s’unissent pour rappeler au gouvernement sa promesse.
Le conseil du village vote l’achat d’un camion-benne qui servira à l’ouverture et à la réparation des chemins ainsi qu’à la cueillette des ordures. Il est évident qu’à cette époque, la tendance est inversée. L’idée était de fournir des services municipaux plutôt que de les sous-traiter comme c’est plus souvent le cas aujourd’hui.
Dans le canton, les choses changent également. Ils adoptent une résolution demandant au gouvernement provincial d’avoir compétence sur leurs propres routes. Le système fiscal est également modifié afin de rendre plus équitable le coût de l’entretien des routes et des ponts. Plutôt que d’évaluer chaque rang individuellement, un coût uniforme est réparti sur l’ensemble du canton. Une augmentation de 50 cents par 100 dollars d’évaluation a été ajoutée à la taxe de base de 0,50 dollar, portant le total à 1,20 dollar (aujourd’hui, le taux est de 1,37 dollar).

Je me permets de mentionner quelques autres commerces à Rawdon en 1952.

M. Pichette avait une boulangerie sur la rue Queen, entre la 5e et la 6e Avenue.

Le restaurant Chez Antoinette (quelqu’un se souvient-il de l’endroit ?)

Le premier barbecue de Rawdon, Kenny’s Barbecue, situé à l’angle de la 12e et de Queen, était un endroit très populaire. Essayer d’y trouver une place à minuit le samedi était un défi !

Le nom de Kenny’s Barbecue vient d’ailleurs de son premier propriétaire, Kenny Tatem. Kenny était très connu à Rawdon en tant que chef d’orchestre du Rawdon Inn. Il jouait du trombone et savait faire rouler la batterie.

Son fils, Kenny, a suivi ses traces, non pas à Rawdon, mais avec un groupe dans l’ouest de l’île de Montréal appelé The Three Little Pigs.

La dernière fois que je me souviens de leur passage à Rawdon, c’était lorsqu’ils jouaient au Riviera Hotel dans les années 1970. Quelqu’un a-t-il des nouvelles de Young Kenny ?

Il y avait aussi le restaurant Corona sur ce qui est aujourd’hui la 125 & 348. Ce coin est encore connu aujourd’hui sous le nom de “Corona”.

Qui, parmi ceux qui étaient adolescents à l’époque, peut oublier la friterie de Peter Mailhot près de la plage ? Y a-t-il jamais eu d’aussi bonnes frites ?

Peter était bien connu pour ses talents de skieur. Pendant l’hiver, il travaillait et participait à des compétitions sur les pistes de ski des Laurentides, et pendant les mois d’été, il exploitait son stand de frites.

C’était l’endroit où les jeunes de la région et les jeunes de la ville, comme on les appelait, se retrouvaient. La galerie de Pete’s a été le théâtre de bien des aventures et de bien des amours.

À l’autre bout de la ville, le “Square Circle” faisait de même pour les jeunes. Pendant de nombreuses années, il a attiré les jeunes en particulier pour des frites et des boissons gazeuses ou un cornet de glace, surtout si vous aviez .25$ dollars pour un double, ou peut-être un fudgesicle.

Il y avait un petit coin salon à l’intérieur avec un juke-box. Le sol était usé par les chaussures, “Baby Doll” qui dansent sur la musique des derniers disques de rock and roll.

À l’automne, ces deux derniers endroits étaient fermés pour l’hiver, à la grande consternation de leurs clients. Mais ils retournaient à l’école et n’étaient généralement pas autorisés à sortir les soirs de semaine.

À l’angle de Queen et de la 4e avenue, Pierre Gariepy, en plus d’offrir des services d’électricité, disposait d’une grande vitrine où étaient exposées non seulement des lampes électriques, mais aussi de la porcelaine fine et des ornements délicats. Nombreux sont ceux qui s’arrêtent pour faire du lèche-vitrine.

Rochon et Seguin avaient un magasin de vêtements pour dames sur Queen, juste au nord de l’Auberge de Rawdon. C’était un grand magasin pour Rawdon et le choix semblait infini.

La saison a été très occupée pour les entrepreneurs et Cham Marchand s’est senti obligé de faire paraître un grand avis dans le Rawdon Bulletin pour s’excuser de ne pas pouvoir servir tous ses clients.

Rogers Plastics annonçait son dernier produit, une nouvelle pelle à poussière en plastique Lustrex moulée dans des “couleurs de cuisine élégantes”. Remarquez l’orthographe du mot “couleur”, après tout, Arnoldware Rogers était une société américaine.

À la fin du mois d’août, le club communautaire de Masonville et Morindale a élu ses nouveaux dirigeants pour l’année à venir. C’était le début de sa quatrième année et, 53 ans plus tard, le club est toujours aussi dynamique avec ses régates annuelles et ses soirées de bingo qui ont lieu tous les étés.

À la fin du mois de septembre, la Légion a tenu son bal annuel de la feuille d’érable à l’auberge de Rawdon. Le salon est décoré de feuilles d’érable de toutes les couleurs ainsi que de découpages de l’autre symbole canadien, le castor. Une partie des recettes de cet événement a été versée au projet d’installation d’une croix lumineuse sur la montagne située en haut de la rue Queen. La croix est toujours là, mais des vandales ont empêché qu’elle reste allumée.

Le souper et la danse annuels de Thanksgiving ont eu lieu dans la salle anglicane, et les convives affamés ont fait la queue pour prendre place à table. Une danse de grange animée a suivi le repas pour éliminer les calories.

En novembre, la Légion a tenu son défilé et sa cérémonie annuels du jour du Souvenir, comme elle le fait encore aujourd’hui.

Au début du mois de novembre, la communauté de Mount Loyal a organisé son très populaire dîner-danse annuel dans la salle anglicane du village. Un dernier hommage avant la saison de Noël.