The Legend of On-ri La légende d’On-ri
A legend of Rawdon that many have forgotten this legend and others never knew
Once upon a time there was a family of 10 Giants. Big handsome, powerful man they were, but the most powerful of all was one name On-ri.
He was the oldest and the wisest. He built many houses in the village of Rawdon (and some outside, too, in a group which he called Do-mane).
Now at the time the people of Rawdon were being plagued by a certain storm.
This storm would come roaring across the mountains with rain clouds trailing in its wake and Rawdon would have rain for days, and days, and days.
At last the people of Rawdon went to the giant, On-ri, and begged him to help them. “You are strong and wise”, they said “please stop the storm from bothering us. No one comes here anymore because of the rain.”
“The rain bothers me too,” said On-ri frankly, “if this keeps up my Do-mane will become a ghost town and I am afraid of ghosts”, he added becoming franker still, “you are right, something must be done”.
Then the giant went into his house and sat and pondered for three weeks until his wife finally asked him to stop.
“The first move is to make friends with the storm”, On-ri declared, “and I know just the way”, he added heading for the cellar. “You can catch more flies with Cognac than with vinegar”.
His wife raised her eyebrows.
“Well, bar flies anyway”, he amended.
Thus it was, the next time the storm came roaring across the mountain it stopped in amazement at the site On-ri sitting on the hillside with a bottle of cognac and two empty glasses beside him.
Such was the giant’s charm that within an hour the bottle was empty and the storm was sitting next to him, like a lamb, hiccoughing contentedly.
It was such a sub stubborn storm, however, that no matter how much he tried to reason with it, it insisted that it couldn’t stay away up in the mountains and leave Rawdon alone.
On-ri realized it would take more than a bottle of cognac to subdue the storm and he was very glad he had brought along his telescope and a pair of his wife’s eyebrow tweezers.
He waited until the storm was peering wistfully into the empty Cognac bottle and then he looked at it swiftly through the wrong end of the telescope causing it to dwindle almost to nothing, then he picked it up with the tweezers and dropped it into the bottom.
He clapped the top on quickly and the storm was held securely a prisoner.
It made faces at the clever giant through the glass but it couldn’t get out at all.
The right the rain clouds all went away because they had no storm to lead them, and the place was renamed The Village of Sunshine.
Elizabeth Pinker Alexander
Une légende de Rawdon que beaucoup ont oublié et que d’autres n’ont jamais connue.
Il était une fois une famille de 10 Géants.
Ils étaient grands, beaux et puissants, mais le plus puissant de tous s’appelait On-ri.
C’était le plus vieux et le plus sage.
Il construisit de nombreuses maisons dans le village de Rawdon (et quelques unes à l’extérieur aussi, dans un groupe qu’il appelait Do-mane).
À cette époque, les habitants de Rawdon étaient assaillis par une certaine tempête.
Cette tempête traversait les montagnes en rugissant, avec des nuages de pluie dans son sillage, et Rawdon recevait de la pluie pendant des jours, des jours et des jours.
Finalement, les habitants de Rawdon sont allés voir le géant On-ri et l’ont supplié de les aider. “Tu es fort et sage”, dirent-ils, “s’il te plaît, empêche la tempête de nous déranger. Personne ne vient plus ici à cause de la pluie.”
“La pluie me dérange aussi”, dit franchement On-ri, “si cela continue, mon Do-mane deviendra une ville fantôme et j’ai peur des fantômes”, ajouta-t-il en s’affolant encore, “vous avez raison, il faut faire quelque chose”.
Le géant rentra alors dans sa maison et resta assis à réfléchir pendant trois semaines, jusqu’à ce que sa femme lui demande d’arrêter.
“La première chose à faire est de se lier d’amitié avec la tempête”, déclare On-ri, “et je sais comment faire”, ajoute-t-il en se dirigeant vers la cave.
“On peut attraper plus de mouches avec du cognac qu’avec du vinaigre”.
Sa femme a haussé les sourcils.
“En tout cas, les mouches des bars”, rectifia-t-il.
Ainsi, la prochaine fois que la tempête traversa la montagne, elle s’arrêta, stupéfaite, sur le site d’On-ri, assis sur la colline, avec une bouteille de cognac et deux verres vides à côté de lui.
Le charme du géant était tel qu’en une heure, la bouteille était vide et la tempête était assise à côté de lui, comme un agneau, en train de hoqueter tranquillement.
Mais l’orage était si têtu qu’il avait beau essayer de le raisonner, il insistait sur le fait qu’il ne pouvait pas rester dans les montagnes et laisser Rawdon tranquille.
On-ri se rendit compte qu’il faudrait plus qu’une bouteille de cognac pour maîtriser la tempête et il était très content d’avoir apporté son télescope et une paire de pincettes à sourcils de sa femme.
Il attendit que la tempête jette un regard mélancolique sur la bouteille de cognac vide, puis il la regarda rapidement par le mauvais bout du télescope, ce qui la réduisit presque à néant, puis il la ramassa avec la pince à épiler et la fit tomber dans le fond.
Il referma rapidement le couvercle et la tempête fut retenue prisonnière en toute sécurité.
Elle faisait des grimaces au géant intelligent à travers la vitre, mais elle ne pouvait pas sortir du tout.
Les nuages de pluie s’en allèrent tous parce qu’ils n’avaient pas de tempête pour les guider, et l’endroit fut rebaptisé le Village du Soleil.
Elizabeth Pinker Alexander