Before the Township Came to Be Avant la création du canton de Rawdon

The British Government had good reasons to promote settlement in the Canadas for several reasons. The very real threat of invasion from the newly formed United States made it essential to increase British presence in the Canadas. These fears were justified in the American invasion of 1812.

Another important reason was the industrial revolution in Great Britain left many families jobless, moneyless, and starving. Many from the rural areas moved into urban areas seeking employment and shelter. Many found neither. Overcrowding in the urban areas created extremely unsanitary conditions. Cholera and typhoid were rampant. No one was safe.

Britain was also in a serious financial predicament; the government purse was empty after years of warfare in the American colonies.

In desperation, the government chose to promote emigration to the colonies not only to increase their presence but to increase their purse. It was estimated that settlers in the colonies contributed three times more to the government purse than citizens living in Britain.

The colonies also promised employment for all who applied, particularly in the Quebec City area which was in the process of being rebuilt after Wolfe’s bombardment had destroyed most of the city.

Fortifications were also being built in the face of a possible invasion from the south.

Transportation for emigrants was readily available even to those unable to pay passage. Government, large landlords, and the shipping industry all profited from emigration. The government by ridding the streets of the poor, likewise, landlords were rid of unwanted tenants. Ships had a return cargo.

Britain imported more from the Canadas than they exported. Ships arriving from Quebec with furs and timber were often forced to take on non-paying ballast for the return trip across the Atlantic. (The Chateau Frontenac was built with bricks used for ballast and acquired free of charge, the only cost being the removal of the bricks from the dock to the construction site.) 

These empty ships were eager to take on government-funded passengers at reduced rates to supply ballast for the return trip. Although some refurbishing of the cargo hold was needed for the accommodation of passengers, this was a small investment to pay for a return cargo. 

The British government launched a campaign to promote emigration. Men such as George Heriot, who served as Deputy Postmaster of British North America, were encouraged to publish books citing the advantages of emigration.

Imaginative hucksters seeing the possibility of profit toured the countryside with printed pamphlets and talks on the benefits of emigration to the Canadas. Never having traveled to North America, the information was often less than true, even downright fraudulent. One promoter told prospective emigrants that in the Canadas there was no need to buy sugar, (a luxury which many could not afford) you only drilled a hole in a tree and the sugar poured out!
Moody and Trail, husbands of the Parr sisters, Catherine and Susan, were influenced by one of these traveling promoters when they attended a talk in their area.

Le gouvernement britannique avait de bonnes raisons de promouvoir la colonisation des Canadas pour plusieurs raisons. La menace très réelle d’une invasion de la part des États-Unis nouvellement formés rendait essentielle l’augmentation de la présence britannique dans les Canada. Ces craintes ont été justifiées lors de l’invasion américaine de 1812.

Une autre raison importante est que la révolution industrielle en Grande-Bretagne avait laissé de nombreuses familles sans emploi, sans argent et affamées. De nombreux habitants des régions rurales se déplacèrent vers les zones urbaines à la recherche d’un emploi et d’un abri. Beaucoup n’ont trouvé ni l’un ni l’autre. La surpopulation dans les zones urbaines créa des conditions extrêmement insalubres. Le choléra et la typhoïde sévissaient. Personne n’était en sécurité.

La Grande-Bretagne se trouvait également dans une situation financière difficile; le porte-monnaie du gouvernement était vide après des années de guerre dans les colonies américaines.

En désespoir de cause, le gouvernement choisit de promouvoir l’émigration vers les colonies, non seulement pour accroître sa présence, mais aussi pour augmenter sa bourse. On estimait que les colons des colonies contribuaient trois fois plus au budget de l’État que les citoyens vivant en Grande-Bretagne.

Les colonies promettaient également des emplois à tous ceux qui en feraient la demande, en particulier dans la région de Québec, qui était en train d’être reconstruite après que le bombardement de Wolfe eut détruit la majeure partie de la ville.

Des fortifications étaient également construites en vue d’une éventuelle invasion par le sud.

Le transport des émigrants était facilement accessible, même pour ceux qui ne pouvaient pas payer le passage. Le gouvernement, les grands propriétaires et l’industrie du transport maritime profitaient tous de l’émigration. Le gouvernement débarrassait les rues des pauvres, de même que les propriétaires se débarrassaient des locataires indésirables. Les navires avaient une cargaison de retour.

La Grande-Bretagne importait plus des Canadas qu’elle n’en exportait. Les navires arrivant du Québec avec des fourrures et du bois étaient souvent obligés de prendre du lest non payant pour le voyage de retour à travers l’Atlantique. (Le Château Frontenac a été construit avec des briques utilisées comme ballast et acquises gratuitement, le seul coût étant celui du transport des briques du quai au chantier de construction). 

Ces navires vides étaient impatients d’accueillir des passagers financés par le gouvernement à des tarifs réduits afin de fournir du lest pour le voyage de retour. Bien qu’une certaine remise en état de la cale était nécessaire pour accueillir les passagers, il s’agissait d’un petit investissement pour revenir avec une cargaison.

Le gouvernement britannique a lancé une campagne pour promouvoir l’émigration. Des hommes tels que George Heriot, qui occupait la fonction de sous-maître de poste de l’Amérique du Nord britannique, ont été encouragés à publier des livres citant les avantages de l’émigration.

Des bonimenteurs imaginatifs, voyant la possibilité de faire du profit, parcouraient la campagne avec des brochures imprimées et des conférences sur les avantages de l’émigration aux Canadas. N’ayant jamais voyagé en Amérique du Nord, les informations étaient souvent moins que vraies, voire carrément frauduleuses. Un promoteur disait aux candidats à l’émigration qu’au Canada, il n’était pas nécessaire d’acheter du sucre (un luxe que beaucoup ne pouvaient se permettre), et qu’il suffisait de percer un trou dans un arbre pour que le sucre s’écoule !

Moody et Trail, les maris des soeurs Parr, Catherine et Susan, furent influencés par l’un de ces promoteurs itinérants lorsqu’ils assistèrent à une conférence dans leur région.


Responsable de la traduction: ANDRÉ TESSIER 2022-01-04