Election Time in Rawdon L’heure des élections à Rawdon

Robert Stanfield
1914 11 04 – 2003 12 16

This story was told to me several years ago. The photo that came with the story give credence to the facts.

Not only did I find it give me a good laugh, it reflects  the highly competitive and frantic atmosphere of election time in Rawdon gave many a good story.

Although most characters involved are long gone in respect I prefer not to use names. 

There is always sides more than one side to every story. After reading this version, if anyone would like to share another side, or add to this story, please do.

Federal Elections in 1968 pitted the very conservative Robert Stanfield against the ultimate extrovert, Pierre Trudeau.

Here in Rawdon, as elsewhere, the race seemed to be very close. Tensions were running high between the respective organization committees. With just a few days until election day, all stops were taken out and the rhetoric was escalating. 

Committee members of the opposing parties were barely speaking to each other. Bravado, loud and clear, was spouting from both sides.

The Liberal committee announced a big rally to celebrate the imminent arrival of their candidate. To counteract this event, desperate measures were taken by a strong, and very vocal, supporter of Robert Stanfield (who we will call Miss C). Much to her chagrin this Conservative supporter lived next door to the head of the local Liberal committee whose wife was also a very efficient organizer for the committee.

After much thought, and apparently little consideration, Miss C devised a plan to rival, even surpass the Liberal event. All day she kept a careful watch on the house next door and when the wife, (who we will call Mrs. L) appeared, Miss C rushed out and called her the fence. After prodding her a bit on the expected arrival of the local Liberal candidate in order to verify the announcement, Miss C  announced the Conservative committee would be hosting not merely a local candidate, but the head of the Conservative Party, Mr. Stanfield! Of course Mrs. L pooh-hood the boast stating that it was only bluff. 

Realizing the Liberal rally was not bluffing about their guest was enough to set Miss C into immediate action. She visited the committee room telling them Mr. Stanfield must make a stop in Rawdon or her reputation and theirs would forever be tarnished and they would all become the laughing stock of the township.

Miss C  refused to leave until the top brass of the election organization was called and begged for their help. Promptly, in a great state agitation he appeared attempt to undo the damage. In desperation they called the main Conservative committee in Ottawa to explain their problem.

To their utter astonishment the local committee was notified that Mr. Stanfield would be arriving in two days by helicopter and needed a landing place as well as a welcoming party organized.

Procuring a landing place was no problem, particularly as the mayor was a relation of Miss C also a supporter of the Conservative Party.

Organizing the welcome committee was another story. No one believed the leader of the party was actually coming to Rawdon. It was not possible, it had never happened before.

No one was interested in attending thus making themselves party to a no-show event. 

in order to verify the announcement, Miss C  announced the Conservative committee would be hosting not merely a local candidate, but the head of the Conservative Party, Mr. Stanfield! Of course Mrs. L pooh-hood the boast stating that it was only bluff. 

Realizing the Liberal rally was not bluffing about their guest was enough to set Miss C into immediate action. She visited the committee room telling them Mr. Stanfield must make a stop in Rawdon or her reputation and theirs would forever be tarnished and they would all become the laughing stock of the township. Miss C  refused to leave until the top brass of the election organization was called and begged for their help. Promptly, in a great state agitation he appeared attempt to undo the damage. In desperation they called the main Conservative committee in Ottawa to explain their problem.

To their utter astonishment the local committee was notified that Mr. Stanfield would be arriving in two days by helicopter and needed a landing place as well as a welcoming party organized. Procuring a landing place was no problem, particularly as the mayor was a relation of Miss C also a supporter of the Conservative Party. The welcome committee was another story. No one believed the leader of the party was actually coming to Rawdon. It was not possible, it had never happened before. No one was interested in attending thus making themselves party to a no-show event. 

Cette histoire m’a été racontée il y a plusieurs années. Les photos qui accompagnent l’histoire donnent du crédit aux faits.

Non seulement il m’a fait bien rire, mais il reflète l’atmosphère hautement compétitive et frénétique de la période électorale à Rawdon, qui a donné lieu à de nombreuses histoires.

Les acteurs principaux sont maintenant décédés. Je pense donc que je peux la partager avec vous.

Il y a toujours plus d’un côté à chaque histoire. Après avoir lu cette version, si quelqu’un souhaite partager une autre version, ou ajouter à cette histoire, n’hésitez pas à le faire.

Les élections fédérales de 1968 étaient âprement disputées entre le très flamboyant Pierre Trudeau et le plutôt discret Robert Stanfield.

Les sondages annonçaient une course serrée. Tous les tés locaux s’affairaient à promouvoir leurs propres candidats. Ici, à Rawdon, l’atmosphère dans les salles de comité était tout aussi enflammée. Les deux camps fanfaronnaient bruyamment.

Le comité libéral a fait l’annonce d’un grand rassemblement pour célébrer l’arrivée imminente de son candidat. Pour contrer cet événement, une fière et bruyante partisane de Robert Stanfield (que nous appellerons Mlle C) a fait appel à des moyens désespérés. À son grand regret, cette partisane conservatrice vivait à côté du chef du comité libéral local. La femme de ce dernier était également une organisatrice très efficace pour leur comité.

Après mûre réflexion, et apparemment sans trop sesoucier de ses effets, Mlle C a conçu un plan pour rivaliser avec l’événement libéral, voire le surpasser. Toute la journée, elle a surveillé attentivement la maison voisine, et lorsque l’épouse (que nous appellerons Mme L) est apparue, Mlle C s’est précipitée et l’a rejointe à la clôture. Après l’avoir un peu cuisinée sur l’arrivée prévue du candidat libéral local, afin de vérifier l’exactitude de l’information, Mlle C a annoncé que le comité conservateur accueillerait non seulement le candidat local, mais aussi le chef du parti conservateur, M. Stanfield ! Bien sûr, Mme L a balayé du revers de la main cette fanfaronnade, en déclarant que ce n’était que du bluff. 

Réaliser que le rassemblement libéral et la présence de leur invité n’étaient pas du bluff a suffià Mlle C pour se mettre en action immédiatement. Elle s’est rendue à la salle du comité conservateur pour leur dire que M. Stanfield devait s’arrêter à Rawdon, sinon sa réputation et la leur seraient à jamais ternies et ils deviendraient la risée du canton.

Mlle C a refusé de quitter les lieux tant qu’on n’aurait pas appelé les hauts responsables du comité organisateur de l’élection pour les supplier de leur venir en aide.

Rapidement, dans un grand état d’agitation, il est apparu tenter de réparer les dégâts. En désespoir de cause, ils appelèrent le principal comité conservateur à Ottawa pour lui exposer leur problème.

À leur grand étonnement, le comité local a été informé que M. Stanfield arriverait dans deux jours en hélicoptère et qu’il avait besoin d’un lieu d’atterrissage ainsi que d’une fête de bienvenue.

L’obtention d’un lieu d’atterrissage n’a pas posé de problème, d’autant plus que le maire était un parent de Mlle C et un partisan du parti conservateur.

Le comité d’accueil était une autre histoire. Personne ne croyait que le leader du parti allait vraiment venir à Rawdon. Ce n’était pas possible, cela ne s’était jamais produit auparavant.

À la surprise générale et à la consternation du comité libéral, un hélicoptère survole la ville à l’heure prévue et descend dans la zone située au-dessus des chutes de Dorwin. Ce n’est autre que M. Stanfield qui est sorti de l’hélicoptère devant une foule très compacte. De là, il a été conduit jusqu’aux marches de l’hôtel de ville où un autre petit groupe s’était rassemblé.
Peu après l’accueil officiel, l’hélicoptère a transporté l’honorable visite vers le haut et s’en est allé.
Bien que le visage de Mlle C. ait été sauvé ainsi que la réputation du comité, elle n’a pas apprécié de ne pas être responsable de ce grand événement.

Quelles que soient vos convictions politiques, il faut reconnaître à cet homme le mérite d’avoir interrompu ses rendez-vous pour sauver la face d’un petit comité local.