Life in Rawdon ############ Vie à Rawdon
Potash
Potash was used in the making of soaps and paint, as well as being recognized in the agricultural field as an excellent fertilizer. Extensive hardwood bush in the area was being cleared for cultivation and demand for potash was high, both at home and in Europe.
Towards the middle of the 19th-century there were 14 potash plants in Rawdon. Those who did not have a potash plant broght their ashes to a neighour to be leached into potash.
There was a ready market for potash in Montreal and soon regular monthly trips were made by the Coppings to deliver this commodity to market in Montreal.
The actual production of potash was labor intensive, particularly as at this time when felling of trees was done with an axe. The trees were cut down, the branches removed, the trunks were then chopped into lengths to be hauled by the ox to a central pile for burning.
When sufficient logs had been prepared the fire was set and kept kept burning day and night until only ashes remained.
The ashes were watched carefully to prevent contamination by foreign material or getting we by rain or snow.
The dry ashes were carefully scooped up and taken to the potash plant where are they were placed into a leaching tub or vat. The vat had a sieve type bottom lined with straw. Lime was added to the straw. When lime was used the finished product was called pearl ash rather than pot ash.
A large kettle of water was hung over an open fire to be kept filled all during the leaching process.
The vat was filled 2/3 with ashes. Boiling water was poured on top. The boiling water slowly leached down through the ashes draining into troughs below. More water was added until the liquid ran clear.
The resulting liquid was boiled over a very hot fire until only a fine gray powder remained. The final evaporation was done in an outdoor oven.
The remaining powder was a very light gray colour, thus the term pearl ash.
This pearl ash was packed into a barrel to be taken to market in Montreal, a two day journey each way.
The going rate for potash in 1830 was $30 a barrel for potash, $45 for pearl ash which was an interesting amount at that time.
Today the making of potash would be considered an environmental disaster but when the land was being cleared for settlement it was a viable source of income to leaving the fallen trees to rot, or burning them haphazardly along with the softwood.
Potasse
La potasse était utilisée dans la fabrication de savons et de peintures, et était reconnue dans le domaine agricole comme un excellent engrais. Les vastes forêts de feuillus de la région sont défrichées pour la culture et la demande de potasse est élevée, tant au pays qu’en Europe.
Vers le milieu du XIXe siècle, Rawdon compte 14 usines de potasse. Ceux qui n’avaient pas d’usine de potasse apportaient leurs cendres à un voisin pour qu’elles soient transformées en potasse.
Il existe un marché pour la potasse à Montréal et bientôt les Coppings font des voyages mensuels réguliers pour livrer cette marchandise au marché de Montréal.
La production de potasse exigeait beaucoup de travail, surtout à cette époque où l’abattage des arbres se faisait à la hache. Les arbres étaient coupés, les branches enlevées, les troncs étaient ensuite coupés en longueur pour être transportés par le bœuf jusqu’à un tas central pour être brûlés.
Lorsque suffisamment de bûches avaient été préparées, le feu était allumé et entretenu jour et nuit jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des cendres.
Les cendres étaient surveillées de près afin d’éviter toute contamination par des matières étrangères ou d’être mouillées par la pluie ou la neige.
Les cendres sèches étaient soigneusement ramassées et transportées à l’usine de potasse où elles étaient placées dans une cuve de lixiviation. La cuve avait un fond de type tamis tapissé de paille. De la chaux était ajoutée à la paille. Lorsqu’on utilisait de la chaux, le produit fini était appelé cendre perlée plutôt que cendre de potasse.
Une grande bouilloire d’eau était suspendue au-dessus d’un feu ouvert pour être maintenue remplie tout au long du processus.
La cuve était remplie aux deux tiers de cendres. De l’eau bouillante était versée sur le dessus. L’eau bouillante descendait lentement à travers les cendres et s’écoulait dans des auges situées en dessous. On ajoutait de l’eau jusqu’à ce que le liquide soit clair.
Le liquide obtenu était bouilli sur un feu très chaud jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une fine poudre grise. L’évaporation finale se faisait dans un four en plein air.
Le liquide obtenu était bouilli sur un feu très chaud jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une fine poudre grise. L’évaporation finale se faisait dans un four en plein air.
Cette cendre de perle était emballée dans un baril pour être transportée au marché de Montréal, un voyage de deux jours à l’aller comme au retour.
En 1830, le prix du baril de potasse était de 30 dollars et celui de la cendre de perle de 45 dollars, ce qui représentait un montant intéressant à l’époque.
Aujourd’hui, la fabrication de la potasse serait considérée comme un désastre écologique, mais à l’époque où les terres étaient défrichées pour la colonisation, c’était une source de revenus viable que de laisser pourrir les arbres abattus ou de les brûler au hasard avec le bois résineux.